Social commerce : mythe ou réalité ?

Un rapport de Booz and Company prévoit une croissance quasi exponentielle du social commerce, qui pourrait atteindre 30 milliards de dollars d’ici 2015. Les médias sociaux ont un ajout majeur : pouvoir cibler les personnes qui influencent le plus le consommateur, à savoir sa famille et ses amis.

Ce que j’en retiens

4 impératifs pour commencer

  1. Lancez-vous et apprenez sur le tas !
    Je suis assez convaincu malgré les arguments de certains experts que sur le web, rien ne vaut la pratique. En se fixant des objectifs sur un périmètre limité, on minimise les risques éventuels et on peut tester à moindres frais.
  2. Ciblez les données dont vous avez besoin
    Dresser une liste en la segmentant par niveau de difficulté pour récupérer les données. La possibilité d’exploiter des données sociales (âge, localisation, situation familiale) change la donne par rapport à des statistiques classiques. C’est à la fois une opportunité en termes d’étude de marché, et un risque de se perdre dans une quantité inexploitable
  3. Définissez ce que l’expérience utilisateur devrait être
    Qu’est-ce que le consommateur va voir, comment il va réagir…
  4. Intégrer le social commerce dans une stratégie multi-canal
    A un certain niveau de maturité, l’entreprise ne doit plus traiter à part le social commerce mais l’intégrer dans une stratégie globale, en ajustant les ressources et l’organisation internes.

Les étapes du marketing

Je vous laisse apprécier ce schéma qui met en évidence les apports des médias sociaux dans le « marketing funnel ».

Lire le rapport
Booz and Company – Turning Like to Buy
Pour compléter

A quoi ressemble le commerce en ligne en 2011 ? (Fred Cavazza)

[Infographie] – L’état du social commerce (WebActus)

3 commentaires

  1. @Simon Je suis d’accord sur la difficulté de nombre d’entreprises de trouver des facteurs de différenciation par rapport à la concurrence, mais je ne suis pas sûr de comprendre ta remarque sur les installateurs de volets roulants 😉

  2. Moi ce qui me fait marrer dans toutes ses théories, c’est qu’elles sont vendues à des entreprises qui de manière très factuelle n’ont pas la moindre différenciation avec d’autres, y compris leurs concurrents. Je pense que c’est aussi à ça qu’il faut penser. Tous les installateurs de volets roulants ne sont pas égaux dans le social. Les marques et les fabricants seront probablement les grands gagnants de cette bataille où la valeur ajoutée réelle fait rapidement jour.

Les commentaires sont fermés, pas moi.